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Alice 19th par
Yuu Watase
En 8 tomes au Japon (fini)
Chez Glénat (en cours)
Résumé :
La jeune Alice Seno est une lycéenne comme tant
d’autres. Elle en pince pour le beau Kyo Wakamiya
qui est dans la même classe que sa grande sœur
Mayura. La grande sœur, elle, a tout pour énerver
: elle est jolie, toujours en forme, intelligente et en
plus elle suit les mêmes cours que Kyo ! |
Un jour la petite Alice en voulant
sauver un lapin blanc se fait secourir par Kyo. Cela lui donnera
l’occasion de lui parler pour la première fois.
Et oui, car elle comme ça, Alice. Elle s’était
jusque là contentée de le regarder de loin aux
entraînements de Kyudo. Mais bien sûr, le lapin
blanc n’est pas qu’un simple animal. C’est
une sorte de guide magique qui va accompagner Alice dans son
apprentissage du Lotis. Et oui, car sous ses airs de lycéenne
banale, Alice est un fait un maître du Lotis. Qu’est-ce
que le Lotis ? C’est la magie des mots. Celui qui maîtrise
les mots peut faire tout ce qu’il veut.
Et Alice va ainsi débuter son initiation à la
magie des mots.
Critique :
Alors, pour un premier tome, c’est plutôt réussi.
Yuu Watase pose bien les bases de l’histoire avec des
personnages attachants présentés de manière
classique : l’héroïne, sa sœur et le
beau gosse.
L’histoire elle non plus n’est pas révolutionnaire
: une magical girl qui va découvrir ses pouvoirs magiques
avec l’aide d’un animal merveilleux…
Mais on compte sur Yuu Watase pour relever le tout, la fin du
premier tome annonce déjà des surprises pour la
suite.
Le plus de ce manga, c’est qu’il s’intéresse
au pouvoir des mots. L’auteur prône la parole plutôt
que les muscles. Toutes les situations de conflits peuvent se
régler avec des mots plutôt qu’avec des armes.
Bien sûr, les mots de Lotis sont magiques et ont un impact
physique sur l’environnement des personnages. C’est
un thème très actuel. D’ailleurs, Yuu Watase
parle de la situation mondiale dans les petites notes qui accompagnent
chaque chapitre.
Au final, Alice 19th est
un manga qui promet. Il s’adresse principalement à
un public féminin (les jolies gueules d’amour de
Kyo et du personnage mystérieux ne sont pas là
par hasard…)
Il y a de l’humour, de l’action et de la romance
dans l’air…
Par Emilie Boudeau
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