Ils sont tous les deux témoins de l’arrivée
d’un étrange vaisseau semble-t-il venu
pour défendre la ville des attaquants non identifiés.
Ce Dolem, c’est son nom, est une arme puissante
employée par les forces de défense de
Tokyo. Ayato est alors approché par des hommes
en noir qui veulent l’emmener de force. Et il
est sauvé in extremis par une jeune femme ayant
une excellente pratique des arts martiaux qui lui demande
à son tour de la suivre en lui promettant de
lui révéler pourquoi le sang de ces hommes
est bleu et ce qu’il est advenu du reste du monde.
Mais Ayato décline l’invitation et suit
son amie Reika dans le metro. Metro qui s’arrête
au Temple de Xephon, endroit mystérieux, pourtant
au sous-sol mais qui est tout de même éclairé
comme en plein jour. Le plus bizarre étant cet
œuf immense qui trône au centre du temple
et qui semble répondre à la présence
de Ayato…
Quel est le véritable rôle de Reika Mishima ?
Que sont les Dolems ? Qui sont les hommes en noir
et pourquoi leur sang est-il bleu ? Qui est la
femme qui dirige les forces de défense ?
Et enfin qu’est devenu le reste du monde ?
Ce n’est une partie des questions que l’on
se pose à la fin du premier épisode de
Rahxephon.
Quand la série est sortie au Japon, on a bien
sûr fait la comparaison avec Evangelion. Les ennemis
mystérieux, les méchas, le héros
un peu paumé, la fille énigmatique, et
j’en passe de peur de trop en dire.
Ce que je peux vous dire en revanche, c’est que
l’histoire de Rahxephon diffère quand même
d’Evangelion et elle est réellement prenante,
pour peu que l’on aime les scénarios compliqués.
On a vraiment envie de connaître la suite des
événements, surtout après la vision
des deux premiers épisodes qui sont des exemples
d’efficacité. Ils placent d’emblée
le contexte, la guerre, les ennemis, les Dolems. Ils
présentent les personnages en s’attardant
finalement assez peu sur le héros, Ayato, mais
que l’on aura le temps de découvrir plus
longuement ensuite. Il y a de l’action, du mystère,
la découverte de faits nouveaux qui entraînent
encore plus de questions… On est vraiment frustré
quand arrive le générique du quatrième
et dernier épisode du DVD.
Côté technique, le studio Bones nous offre
une nouvelle fois une série de qualité.
On reconnaît la patte d’un des meilleurs
studio d’animation japonais. On reste néanmoins
dans l’animation traditionnelle. Pas d’effets
spectaculaires ou d’images de synthèse
comme dans les récentes productions Gonzo. Et
ici, cela suffit largement, l’histoire étant
suffisamment travaillée pour sublimer les petites
faiblesses techniques. L’ambiance sonore et musicale
est également très soignée. On
doit la bande son à Ichiko Hashimoto, sans oublier
le générique d’ouverture composé
par Yoko Kanno pour la jolie voix de Maaya Sakamoto
que l’on retrouve aussi en doubleuse de Reika
Mishima.
Enfin, le DVD proposé par Dybex est à
l’image de la série, c’est à
dire très soigné, beaux menus, beau boitier.
De plus, on a droit à un doublage français
d’assez bonne facture (mais rien ne vaut la VO !)
et le DVD est accompagné d’un petit livret
présentant les différents personnages
et les Dolems, livret qui comble un peu le manque de
bonus. Le point négatif du DVD est, comme bien
souvent avec Dybex, le faible nombre d’épisodes
présents, seulement 4…
Par Emilie Boudeau
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