Asian Connection, l'émission sur les cultures asiatiques - Radio Campus 88.1 - Mardi 19h/20h


tous les mardis de 19h à 20h sur Radio Campus Bordeaux 88.1
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Rahxephon

 

Lorsque Ayato Kamina se rend au lycée par une belle matinée ensoleillée, sa vie prend un tournant radical. Tokyo est prise d’assaut par des avions ennemis et Ayato se retrouve coincé dans les décombres du métro. Il erre dans les rues d’une ville attaquée, se fraye un chemin entre les immeubles chancelants et se trouve face à un tableau inattendu : celui d’une jeune fille regardant paisiblement la capitale dévastée. Cette jeune fille, Ayato la connaît, c’est Reika Mishima, ils vont au même lycée.

Ils sont tous les deux témoins de l’arrivée d’un étrange vaisseau semble-t-il venu pour défendre la ville des attaquants non identifiés. Ce Dolem, c’est son nom, est une arme puissante employée par les forces de défense de Tokyo. Ayato est alors approché par des hommes en noir qui veulent l’emmener de force. Et il est sauvé in extremis par une jeune femme ayant une excellente pratique des arts martiaux qui lui demande à son tour de la suivre en lui promettant de lui révéler pourquoi le sang de ces hommes est bleu et ce qu’il est advenu du reste du monde. Mais Ayato décline l’invitation et suit son amie Reika dans le metro. Metro qui s’arrête au Temple de Xephon, endroit mystérieux, pourtant au sous-sol mais qui est tout de même éclairé comme en plein jour. Le plus bizarre étant cet œuf immense qui trône au centre du temple et qui semble répondre à la présence de Ayato…
Quel est le véritable rôle de Reika Mishima ? Que sont les Dolems ? Qui sont les hommes en noir et pourquoi leur sang est-il bleu ? Qui est la femme qui dirige les forces de défense ? Et enfin qu’est devenu le reste du monde ?
Ce n’est une partie des questions que l’on se pose à la fin du premier épisode de Rahxephon.
Quand la série est sortie au Japon, on a bien sûr fait la comparaison avec Evangelion. Les ennemis mystérieux, les méchas, le héros un peu paumé, la fille énigmatique, et j’en passe de peur de trop en dire.
Ce que je peux vous dire en revanche, c’est que l’histoire de Rahxephon diffère quand même d’Evangelion et elle est réellement prenante, pour peu que l’on aime les scénarios compliqués. On a vraiment envie de connaître la suite des événements, surtout après la vision des deux premiers épisodes qui sont des exemples d’efficacité. Ils placent d’emblée le contexte, la guerre, les ennemis, les Dolems. Ils présentent les personnages en s’attardant finalement assez peu sur le héros, Ayato, mais que l’on aura le temps de découvrir plus longuement ensuite. Il y a de l’action, du mystère, la découverte de faits nouveaux qui entraînent encore plus de questions… On est vraiment frustré quand arrive le générique du quatrième et dernier épisode du DVD.
Côté technique, le studio Bones nous offre une nouvelle fois une série de qualité. On reconnaît la patte d’un des meilleurs studio d’animation japonais. On reste néanmoins dans l’animation traditionnelle. Pas d’effets spectaculaires ou d’images de synthèse comme dans les récentes productions Gonzo. Et ici, cela suffit largement, l’histoire étant suffisamment travaillée pour sublimer les petites faiblesses techniques. L’ambiance sonore et musicale est également très soignée. On doit la bande son à Ichiko Hashimoto, sans oublier le générique d’ouverture composé par Yoko Kanno pour la jolie voix de Maaya Sakamoto que l’on retrouve aussi en doubleuse de Reika Mishima.
Enfin, le DVD proposé par Dybex est à l’image de la série, c’est à dire très soigné, beaux menus, beau boitier. De plus, on a droit à un doublage français d’assez bonne facture (mais rien ne vaut la VO !) et le DVD est accompagné d’un petit livret présentant les différents personnages et les Dolems, livret qui comble un peu le manque de bonus. Le point négatif du DVD est, comme bien souvent avec Dybex, le faible nombre d’épisodes présents, seulement 4…

Par Emilie Boudeau

 

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