Maaya Sakamoto
est une jeune artiste japonaise touche à tout de 23 ans.
Touche à tout puisqu’elle chante et compose des
chansons, double des personnages de dessins animés, jeux
vidéos et films, anime des émission de radio entre
autres choses…
Très jeune, Maaya Sakamoto sait ce qu’elle veut
faire. Son rêve est de devenir actrice et ainsi, à
8 ans, elle entre dans une école de théâtre.
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Son premier
rôle ne sera pas sur les planches, mais au cinéma
derrière un micro… En 1993, âgée
de 13 ans, elle double son premier film, La Leçon
de Piano (elle double la petite fille de Holly Hunter).
Suivront Jurassic Park et Ghost In The Shell (dans lesquels
ele double des petites filles).
En 1996, elle se fait remarquer
en doublant Hitomi Kanzaki dans la célèbre
série Visions d’Escaflowne, non seulement
comme doubleuse, mais surtout comme chanteuse puisque
c’est aussi Maaya qui interprète la chanson
du générique (elle chantera sur 5 autres
titres de la BO). Et on doit cette découverte à
la talentueuse Yoko Kanno qui était chargée
de composer la BO et aussi de dénicher une interprète
féminine pour le rôle d’Hitomi. |
Son choix s’est porté
sur une jeune fille de 16 ans et ce fut le début d’une
amitié qui dure depuis. C’est en effet Yoko Kanno
qui compose et produit la majorité des chansons de la
jeune Maaya.
En 1997, Maaya sort son premier album solo, Grapefruit, sur
lequel on retrouve 6 chansons tirées de la série
Escaflowne et 3 titres entièrement composés pas
Maaya.
Maaya continue son travail de Seiyuu (doubleuse) pour les séries
Lodoss, El Hazard, Cowboy Bebop…
Puis en
1998, sort son deuxième album, Dive, à la
tonalité plus pop que son prédécesseur.
Toujours produit par Yoko Kanno, Maaya signe ici 5 chansons
sur les 11 que contient l’album.
En 1999 sort Hotchpotch, un album best of des chansons
qu’elle a interprétées pour des séries
animées comme Escaflowne, Clamp School Detectives,
Card Captor Sakura…
En 2000, elle retrouve
l’univers d’Escaflowne en doublant de nouveau
Hitomi, mais cette fois ci pour le film Escaflowne. Elle
interprète également plusieurs chansons
sous la direction de (ai je besoin de le dire ?) Yoko
Kanno.
L’année suivante, Maaya sort un mini album,
Easy Listening, avec un style différent de ce qu’elle
faisait avant.
La même année,
Maaya, qui ne se repose jamais, sort son troisième
album, Lucy, 12 chansons très pop et guitare sèche. |
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En 2002, Maaya enchaîne
avec le doublage de la série Rahxephon et bien sûr
elle ne peut pas s’empêcher de chanter quelques
titres au passage, comme le très beau générique
Hemisphere. Elle interprète aussi plusieurs chansons
sur la BO d’Arjuna, série fantastico-écologique.
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Début
2003, Maaya fait un retrour en force avec la sortie de
deux singles en monis d’un mois.
Tout d’abord, Gravity, thème de fin de Wolf’s
Rain, nouvelle série mystico-futuriste du studio
Bones (série dans laquelle elle double aussi un
perso en guest…), et ensuite Tune The Rainbow, générique
de fin du film Rahxephon, tout fraîchement sorti
au Japon.
Sur ce dernier single,
on trouve une face b magnifique, The Garden of Everything.
C’est un duo avec Steve conte (autre chanteur fétiche
de Yoko Kanno). En fait, Maaya fait juste les back vocals
sur cette chanson. |
Maaya ne semble pas avoir un
seul moment à elle car à ses trois albums (et
sa dizaine de singles) en 5 ans et a plus d’une dizaine
de rôles dans des séries animées et dans
des séries ou films (comme Romeo + Juliet, Dark Angel
ou bien Star Wars dans lesquels elle double la reine Amidala…),
à tout ce la s’ajoutent une vingtaine de doublages
pour des jeux vidéos, une dizaine d’albums de drama
(ce sont des feuilletons sur CD) et une collaboration avec Chieko
Higuchi dans le groupe Whoops !
En décembre
2003 est sorti le quatrième album de Maaya qui
s'intitule Shônen Alice. 14 titres qui montrent
qu'à 23 ans la petite Maaya a tout d'une grande.
Sa voix a pris plus d'assurance, elle ne se contente plus
d'interprêter les chansons de Yoko Kanno avec sa
petite voix d'adolescente. Maintenant, la grande Maaya
possède plus de subtilité dans son chant
et en plus, elle participe activement à la composition
des morceaux qui sont beaucoup moins dans la veine Jpop
que ses précédents.
Sur Shônen Alice, le ton est résolument plus
pop, plus folk et c'est sans nul doute le meilleur album
de Maaya Sakamoto.
On trouve également sur Shônen Alice une
chanson composée pour un film, 03+, où Maaya
obtient son premier rôle. Un DVD est sorti au Japon
à réserver aux fans inconditionnels de Maaya
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Petite critique perso :
je préfère les chansons de Maaya pour les séries
que celle de ses albums solo, un peu trop Jpop à mon
goût… mais qui bénéficient tout de
même d’une qualité supérieure à
la moyenne grâce au talent de Yako Kanno et bien sûr
grâce à celui de Maaya !
Par Emilie Boudeau
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