Beat Takeshi sait tout faire, il est acteur, réalisateur,
monteur, peintre, poète, auteur de bd, écrivain
et même si on sait pas s’il sait faire le
café, on est sûr qu’il excelle dans
tout ce qu’il touche. Ce qui fait le charme des
films écrits et réalisés par le
maître c’est la dualité violence
/ poésie qui caractérise presque tous
ses films, on ne sent jamais la présence de la
caméra, il multiplie les plans fixes sans nous
lasser, le spectateur est constamment émerveillé,
choqué, troublé, fasciné, dérangé
mais toujours intéressé et conquit. Ce
qui est marquant dans un film de Kitano c’est
sans aucun doute sa constante présence. Même
lorsqu’il ne joue pas dans le film, on sent son
regard sur les personnages comme s’il les guidait
vers un but qui est aussi celui de son œuvre.
Sous ses airs de gros dur Beat Takeshi incarne souvent
des personnages qui cachent bien souvent leur vrai fond,
ils ne sont jamais à 100% méchant ni à
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